L’unité protégée
L’Unité Protégée
L’allée le Valentinois est une unité de 14 logements sécurisée par un digicode. Les baies vitrées du lieu de vie s’ouvrent sur un jardin clos avec une terrasse, une gloriette ombragée et un parcours sensoriel.
L’objectif de cette unité est à la fois d’apporter une sécurité aux résidents présentant un risque élevé de fugue, et de leur offrir un accompagnement adapté à leur pathologie.
Le coût d’un hébergement à l’Unité Protégée est le même que pour les 5 autres allées.
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La prise en compte de leur rythme de vie est respecté le plus possible : les petits déjeuners s’échelonnent le matin en fonction de l’heure de lever des résidents.
Une équipe soignante formée tente de diminuer les situations pouvant rendre le patient agressif, elle sait faire face également aux troubles du comportement, troubles alimentaires, troubles du sommeil… L’équipe soignante est capable de faire face à toutes ces situations délicates induites par la maladie, afin de les désamorcer en douceur.
L’accompagnement de ces résidents désorientés essaie de tenir compte le plus possible des concepts de la validation des émotions (N. Feil) et de l’Humanitude, à savoir un respect de la dignité de la personne en la considérant comme sujet, c’est-à-dire être en relation avec elle par le regard, le toucher, la parole. Son discours apparemment incohérent est écouté avec bienveillance et son agitation à certains moments est tolérée et peut être atténuée par une attitude validante, rassurante et apaisante.
Au moment de la toilette, les soignants laissent le plus possible le résident faire sa toilette lui-même, en guidant verbalement ses gestes lorsqu’il ne sait plus coordonner ses mouvements, ou qu’il a oublié la fonction de tel objet… Pour l’habillage, il rappelle au résident l’ordre des vêtements et il l’aide lorsque les gestes deviennent trop difficiles.
Au moment des repas, les résidents essaient de manger seuls le plus possible, même s’ils n’arrivent plus à manger proprement. Les résidents qui ne parviennent plus à manger seuls sont alors aidés par les soignants.
Après le repas, les résidents qui en ont besoin peuvent faire une sieste et sont aidés à se coucher.
Pour aider au repérage temporel, chaque matin, un résident change les plaquettes en bois sur lesquelles sont inscrits le jour de la semaine, le numéro du jour et le mois.
Les anniversaires des résidents de l’Unité Protégée sont fêtés dans leur lieu de vie le jour même.
Les animations :
- Les résidents peuvent participer aux tâches ménagères (mise et débarrassage de la table, vaisselle, balayage, épluchage, pliage de linge…). Le personnel essaie d’associer le plus possible les résidents à la vie de leur unité. Par exemple, certains peuvent aider à mettre la table, à débarrasser, à passer un coup de balais, tous ces gestes du quotidien qui ont été répétés toute une vie, sont maintenus et amènent un sentiment d’utilité.
- Des animations adaptées sont proposées : modelage, activités manuelles, promenades, lecture d’histoires, chants…
- Tous les mercredis après-midi, la psychologue anime un groupe thérapeutique avec une grande partie des résidents de l’Unité Protégée. La communication verbale étant difficile, voire impossible, l’objectif est de favoriser l’échange et la relation, le plaisir de partager ensemble un moment riche en émotions. L’utilisation de supports est indispensable : chants, activités manuelles, contes, écoute musicale, jeux de ballons… tous les supports stimulant un canal sensoriel. L’objectif est de permettre à ces résidents de continuer à communiquer et donc à se sentir exister. Ces résidents demandent une qualité de présence des intervenants car la communication non verbale est dominante et marquée par l’émotion partagée.
- Tous les mercredis, jeudis et vendredis aprés midi le psychomotricien anime un atelier psychomoteur.